Elle sera parmi plus d’une centaine d’auteurs qui signeront ce jeudi 23 juin à la 17ème édition de Livres en Folie au Parc Historique de la Canne-à-Sucre. Sophia Désir, la romancière passée de la radio à l’écriture, décidément ne compte pas lâcher prise après avoir publié respectivement ses premiers romans intitulés « Le meilleur vient parfois du pire » et « Au bout des errances » en 2007 et 2009. Pour marquer sa seconde participation à cettefoire incontournable du livre, cette année elle nous revient du Canada avec « Les épines du bonheur ». Son troisième roman retraçant l’aventure sentimentale entre Mélodie et Ben...
En prélude à cet événement, l’initiatrice du succès populaire VIP (Vanité Intrigues et Passions) répond aux interrogations de Ticket. Interview.
Dans l’ensemble des sujets possibles à traiter, quels sont les motifs qui t’ont porté à écrire « Les épines du bonheur »?
C’est avant tout une question d’inspiration. J’avais envie d’écrire une histoire tumultueuse entre un homme revêche et une femme un peu rebelle. Alors, je m’y suis mise et cela a donné ce roman sentimental. En fait, depuis que j’ai commencé, à écrire, c’est avant tout l’amour qui m’a inspirée. C’est un thème qui fort heureusement est encore apprécié. Une bonne vieille histoire d’amour arrache des sourires, suscite des commentaires entre amis, apporte la détente. C’est exactement ce que je veux offrir à mes lecteurs.
En prélude à cette nouvelle édition de Livres en folie peux-tu nous dévoiler le mystère caché derrière ce titre et les leçons à tirer de cette aventure sentimentale ?
Le titre n'est peut-être pas si mystérieux que cela. Pensez à une rose. Elle a beau être splendide, si vous voulez la cueillir, il faut affronter les épines. Et les épines blessent. L’amour que l’on n’hésite pas à considérer comme le plus beau et le plus noble des sentiments est souvent à la base de bien des souffrances. Dans mon roman, les protagonistes ont le bonheur à portée de la main, ils peinent pourtant à y accéder.
Des leçons ? J'évite d'en donner. Je n'ai rien d'une moralisatrice. Cela dit, il y a toujours des leçons à tirer d'une histoire. Et je trouve que c’est nettement mieux quand le lecteur peut arriver seul à ses conclusions.
Pour l’heure as-tu déjà eu un premier feedback du roman?
J'ai quelques proches qui ont pu le lire et ils m'ont paru plutôt contents.
Comment travailles-tu ? As-tu recours à une méthode particulière pour écrire tes histoires ?
Pour commencer, je m’évertue à choisir une parmi toutes les histoires que je traine dans la tête. (Pas toujours évident.) Une fois que j’ai commencé à écrire, je fais progresser l’histoire au fil des pages. À la fin de chaque chapitre, je m’arrête pour me demander en quoi l’histoire a progressé. J’essaie aussi de créer sinon un suspens, au moins une envie de passer au prochain chapitre. Pour ce qu’il s’agit des personnages, j’évite de créer des super héros. Ce sont des hommes et des femmes qui ont leurs qualités et leurs défauts, leurs forces et leurs faiblesses…qui font des bons et des mauvais coups.
Vu tes activités professionnelles, explique-nous comment a été le processus d’élaboration de ce roman?
J'ai un travail à temps plein. Ce qui ne me laisse pas beaucoup d’heures pour écrire. Donc, je travaille sur mes livres le soir ou les fins de semaine, quand j'en ai envie, quand je me sens inspirée. Ne vivant pas de ma plume, je ne m'impose pas de délai pour commencer ou finir un livre. J’avais des idées en tête, mais pour des raisons personnelles, j’ai mis pas mal de temps à commencer ce roman. Mais une fois la première ligne écrite, cela a été relativement vite. Je vous dirais que rédiger le texte est pour moi la partie la plus facile puisque cela ne dépend que de moi. Quand on en arrive à la production cela devient beaucoup plus compliqué. Entre la correction du texte, la mise en page, la couverture, l’impression…c’est parfois essoufflant.
Et quelles sont les contraintes tu as éprouvées pour venir à bout de cette nouvelle publication?
Le plus difficile demeure le financement. C'est ce que vous diront sans doute presque tous ceux qui publient. Moi, Je publie à compte d'auteur et j'ai du me trouver des sponsors. J'en profite pour remercier vivement Barbancourt et Voilà qui supportent cette publication.
Dans quel objectif tu auras signé « Les épines du bonheur » cette année à Livres en folie?
Vous savez, j’adore inventer des histoires. Ecrire un roman, donner vie à des personnages, créer des intrigues, tout cela constitue une aventure très agréable pour moi. Cela m’apporte beaucoup de satisfaction personnelle. Et quand l’histoire laisse mon ordinateur pour se retrouver, sous forme de livre entre les mains du lecteur, j’espère entrainer ce dernier dans mon aventure et lui apporter quelques heures de détente.
Est-ce que ce sera la première vente-signature du roman « Les épines du bonheur » ?
Oui, ce sera la toute première.
Dans l’intervalle de quatre ans tu es à ton troisième roman, comptes-tu continuer dans cette perspective ?
Je serais ravie de pouvoir maintenir le rythme d'un roman chaque deux ans. Ou mieux, une publication par année, pourquoi pas ? Mais, je mène un projet à la fois…Peut-être que le prochain livre arrivera dans un…deux…ou dix ans.
Un message pour annoncer ta vente-signature au grand public ?
Je souhaite que vous vous laissiez tous gagner par la folie du livre le jeudi 23 juin au Parc historique de la canne à sucre. Et je me ferai une immense joie de vous signer votre exemplaire de « Les épines du bonheur ».
Propos recueillis par
Dimitry Nader Orisma
« Les épines du bonheur »
Résumé
Elle a la conviction qu’il est l’homme le plus grossier rencontré au cours de sa vie. Il est persuadé qu’elle lui a volé quelque chose de précieux. C’est à croire que Mélodie et Ben se vouent une haine réciproque! Et pourtant, ils ont chacun une présence sournoise dans le cœur de l’autre. S’ils finissent par se rapprocher quelques temps, c’est pour mieux recommencer à se déchirer. De malentendus en quiproquos, leur histoire semble condamnée à l’échec...