Sébastien Pierre annonce « Mizik se pa'm »

Après environ deux ans de préparation, le tout premier album du gagnant de Digicel Stars 2007 est sur le point de sortir. Cet opus, composé de huit morceaux de tendances différentes, sera baptisé « Mizik se pa'm » et aura à véhiculer un ensemble de messages sociaux, d'amour, et de réconfort.

En marge de la vente-signature prévue pour le mois d'avril, l'un des tests pressings déjà en rotation sur les ondes de plusieurs stations de radio de la place s'intitule « Idantite'm ». Pour assurer davantage le succès de ce titre, la pièce maitresse « Mizik se pa'm », sera vidéoclipée sous la direction de Steeve Azor de Brothers Dred productions.

Pour son premier saut, Sébastien ne voulait pas s'afficher seul. En ce sens, il a collaboré avec Stanley Georges, Snipper, et souhaite avoir la participation de Ded Kra-z ou Pi Fefe sur la dernière pièce du laser, qui sera titrée « Fòk sa chanje ». Ainsi, grâce à l'appui de Herby Azor, ce jeune talent s'estime heureux de pouvoir réaliser enfin son rêve.

A côté des chansons précitées, « Manman, Komisyon ... » figureront aussi sur l'album. « Je remercie mes fans pour leur support et je sais déjà qu'ils vont faire l'acquisition de l'album », ajoute-t-il pour conclure.

Dimitry Nader Orisma

System Band jusqu’à la mort !

Isnar Douby
A l’idée de se relancer à fond dans la bataille musicale entamée depuis plus de trente ans, la bande à Isnar Douby dévoile son nouveau slogan baptisé « System Band jusqu’à la mort ». Un paroxysme qui commence à faire mouche dans la diaspora.

Dans un élan d’optimisme prudent, onze jeunes musiciens assurent désormais la relève des vétérans qui ont marqué dignement leur passage au sein de « System » durant les trente dernières années. D’où la lourde responsabilité pour ces nouveaux de s’adapter et de mener à bon port ce géant de la musique haïtienne.

Malgré ce changement laisse planer des doutes, toutefois les responsables pensent que le temps où les anciens faisaient la pluie et le beau temps est révolu. Maintenant l’heure est à la jeunesse, il ne faut plus se voiler la face. C’est l’opportunité de découvrir de jeunes talents qui, à l’horizon de 2030, pourront marquer ces prochaines décennies.
« Jusqu’ici c’est le meilleur choix que je puisse faire pour perdurer la formation », confie Douby en âge de retraite. Pourtant à la surprise générale, il est tout aussi le premier à clamer cette nouvelle perspective qui l’aide à continuer à faire de la musique jusqu’à perdre haleine.

Ainsi, les dés sont jetés. System Band pour soutenir sa promesse sortira sous peu un nouvel album d’environ douze morceaux. Et Douby qui n’a pas foulé son sol natal bien avant le séisme du 12 janvier, sera en Haïti dans les prochains jours pour les préparatifs d’une éventuelle tournée avec System Band pendant les grandes vacances.

Dimitry Nader Orisma

Le mannequinât « De fil en aiguille »

« De fil en aiguille », c'est une nouvelle émission qui passe tous les dimanches entre 5h et 5h:30 P.M, sur la Télémax. Dans le genre télé réalité, elle est tournée exclusivement avec les modistes, stylistes, designers, mais surtout les mannequins de la place.
L'incontournable rendez-vous d'apprentissage, de partage, de confidence, de convivialité et de récréation artistique sur le champ du mannequinât haïtien.
Dans un don total de sa personne au profit de l'émission, Samuel Pierre-Louis, graphiste, monteur, réalisateur, présentateur et initiateur de ce projet nous en dit plus.

Qu'est-ce qui t'a amené à créer « De fil en aiguille » ?
« De fil en aiguille » est une émission connue également sous le nom de « Fashion Way ». Elle vient de « Xpoz Model », un ancien projet de site Internet visant à regrouper tous les aspirants et mordus du mannequinât haïtien. Au tout début, je voulais créer une base de données de biographies avec quelques informations supplémentaires sur les mannequins. Qu'ils soient professionnels ou débutants, cette structure permettrait aux jeunes talents appartenant à cette sphère d'activité d'avoir une visibilité à l'extérieur... Pendant que le site commençait à frayer son chemin, j'allais avoir la possibilité de fonder parallèlement « X Model », un magazine allant dans la même perspective. Mais après maintes réflexions et conseils d'amis, j'avais mis de côté ces projets pour continuer à chercher d'autres moyens d'offrir un podium aux mannequins. Et sur ce point, j'avoue que j'en ai bavé à force de fureter. C'était comme tourner en rond sans savoir quoi faire. Mais un beau jour, par le plus heureux des hasards, l'idée de faire une émission télévisée m'est venue subitement à l'esprit. Au fait, c'était le moment opportun de passer à l'acte, de réunir tous ces projets que j'avais d'antan à travers cette émission. Franchement, je n'arrêtais pas d'y penser jusqu'à sa réalisation. Et depuis, je m'adonne à cette initiative sans recul pour concrétiser en somme toutes mes intentions pour le mannequinât.

Dis-nous au juste en quoi consiste l'émission ?

Dans l'ensemble, l'émission consiste à changer le mode de fonctionnement du mannequinât haïtien qui est perçu comme un cercle vicieux et un système d'exploitation juvénile. Donc, sous la production de « Arobase Multimédia » dont je suis le PDG, nous avons pour objectif dans un standard international de régulariser et de formaliser cette entité à l'instar des autres activités artistiques. C'est-à-dire de former, d'informer et d'offrir à ce pourcentage de jeunes qui optent pour cette tendance, un podium de référence et d'expression.
A travers cette émission, le public aura l'opportunité de découvrir non seulement les réalités cachées de ce monde attrayant, mais aussi de vivre les coulisses de la mode, des vidéoclips, des pubs et même des photographies.

Pourquoi avoir choisi d'œuvrer dans un pareil milieu, sachant que tu n'es pas modiste, ni styliste, encore moins mannequin ?
C'est évident que je ne suis ni l'un ni l'autre. Je suis tout simplement un être à part entière qui souhaite pouvoir changer les choses, et qui a des relations solides avec les mannequins. Dans le temps quand je travaillais à Ticket Magazine, je fréquentais souvent les modistes, les stylistes, designers et les mannequins. A dire vrai, j'ai passé environ cinq ans à écrire sur ces gens. Alors, je ne suis nullement un apprenti en la matière. Car depuis fort longtemps je développe une grande aptitude à pouvoir maîtriser les moindres subtilités de ce domaine auquel j'ai mûri.
Par conséquent, après avoir constaté qu'il n'y a aucune mise en place qui aide les mannequins en particulier à progresser. Aucune émission à la radio comme à la télé qui tien compte de leur sort. J'ai décidé tout bonnement d'apporter mon soutien tel qu'il soit pour encourager ces jeunes à avancer.

Depuis que tu réalises l'émission, quelles sont les contraintes auxquelles tu fais face ?

D'abord il m'est toujours difficile de contacter les personnalités connues du milieu qui doivent intervenir à l'émission. Le mannequinat comme d'autres secteurs en Haïti est une affaire de clans. Comme je n'appartiens à aucun camp, certains refusent d'y participer carrément à cause de ça. D'autres ont des idées préconçues ou se rappellent encore de leurs dernières mésaventures de leurs agences ou managers. Donc ils ne sont pas enthousiastes. Pour la plupart, ils sont égoïstes et ne comptent pas partager leurs expériences aux novices.

Ensuite il arrive souvent que nous ayons des difficultés à se rencontrer à temps pour préparer l'émission, du fait que les mannequins ne sont pas ponctuels. Et dans la majorité des cas, le cameraman n'est pas toujours disponible.
Enfin, il y a le côté financement qui nous oblige en tout temps à être modestes, parce que nous ne disposons pas assez de fonds pour couvrir aisément tous les frais liés aux coûts de production.

Comment perçois-tu l'impact de l'émission ?
Pour une émission démarrée le dimanche 20 février dernier, je pense qu'il est encore tôt pour mesurer son impact. Mais personnellement je crois que ça va marcher pendant la diffusion de l'émissions mes téléphones sont saturés d'appels et d'sms, cela continue même très tard dans la nuit. Par contre nous savons tous que la réception de Télémax des fois laisse à désirer dans certaines zones. Les responsables sont en train de tout mettre en oeuvre pour la mise en place de nouveaux émetteurs. Dans les prochains mois d'autres stations de télévisions vont pouvoir diffuser le show aussi.

Parmi tant d'autres, pourquoi as-tu choisi Télémax pour présenter l'émission ?

En un mot, je devais faire un choix. Alors j'ai choisi Télémax pour des raisons de proximité. Et parce que je crois qu'au fond cette station reste et demeure ce qu'elle a toujours été : Télémax. Leurs cotes d'écoute ne sont plus les mêmes mais tout n'est pas perdu, du moment où l'on peut émettre. Il suffit que les responsables de cette station élargissent leurs visions. Je crois que sincèrement que l'émission « De fil en Aiguille » va attirer un bon nombre de téléspectateurs vers cette chaine de télévision. Les feuilletons étrangers le font pourquoi pas nous !

En résumé quels sont les projets que tu as en perspective ?

J'ai tellement de projets en tête je ne saurais les énumérer tous. Toutefois, en ce qui a trait à l'émission, nous avons prévu de réaliser l'émission tous les premiers samedis un show live baptisé « The Bathroom ». Une récréation exclusivement fashion qui se tient au bord de la piscine avec des interviews collectives, des défilés de mode, des danses, des animations Dj, barbecue...
Ceux qui souhaitent participer à cette occasion pourront nous contacter au 3100-0157 pour réserver une place pour passer le casting qui se fait chaque samedi à Delmas 65 à l'étage de Dollar Market.
En outre, nous avons prévu d'organiser des séances de formation pour les mannequins. Les montrer comment signer un contrat. Quel doit être le comportement d'une agence envers un mannequin, et vice-versa. Quand un contrat n'a pas été respecté à la lettre, comment recourir en justice. Apprendre à n'importe qui la façon de déceler ses qualités pour le mannequinât. Une personne peut ne pas avoir un visage racé, mais un beau corps. Elle ne peut pas avoir aucun des deux, mais elle a une belle main. Donc, elle peut faire de la publicité pour la bijouterie (Anneaux, bracelets, etc.). Enfin de compte, le but de ces formations serait de révéler à tout un chacun ses beautés cachées et apprendre aux autres comment jouir de ses talents.

Un message

Je saisis l'occasion pour remercier les mannequins qui m'ont fait confiance pour participer aux émissions pilotes « De fil en Aiguille » en dépit de tout. A présent j'invite les téléspectateurs à apprécier l'émission chaque dimanche entre 5h et 5h:30 P.M. et la reprise tous les jeudis à compter de 6h P.M. Je suis ouvert à quiconque veut contribuer au progrès de ce concept. D'ores et déjà j'attends les commentaires, les critiques et le support du grand public pour mieux orienter ces projets. Donc, écrivez-nous à samticket@hotmail.com , dfeatvshow@hotmail.com ou adhérez-vous à nos pages, Facebook : De fil en Aiguille TV SHOW (DFEATVSHOW), http://www.facebook.com/sampierrelouis , Twitter : http://twitter.com/dfeatvshow, youtube : http://www.youtube.com/dfeatvshow ou visitez-nous sur www.xpozmodel.com.

Propos recueillis par
Dimitry Nader Orisma

ProsAmères " Un nouveau film qui s’annonce "

Confiant en un avenir meilleur en dépit du péril du cinéma haïtien, KULTURMAX Haïti annonce prochainement la sortie d’un nouveau film intitulé « ProsAmères ». Un long métrage de quatre-vingt dix minutes mettant en vedettes, Louis Andelaine Angie et Vanessa Jean-Jacques aux côtés de l'ancienne star de « Pè Toma », Evens Jean Baptiste.
 
Se situant dans un effort de remise en question de quelques stéréotypes, « ProsAmères » traite l'histoire d'une jeune dame que son mari a disparu pendant le séisme du 12 janvier. Au lendemain de cette catastrophe, dans le chaos et le drame qui régnaient, le cadavre de ce dernier n'a pas été retrouvé à l’image des dizaines de milliers d’haïtiens et étrangers qui ne sont pas morts juridiquement. Ainsi, la dame est devenue une veuve en suspense. Entre-temps, pendant qu’elle attend en vain un miracle, elle se cherche également une nouvelle vie. Donc dans la foulée, cette situation perplexe la rapproche un peu plus de sa servante qui, à la longue, devient sa confidente ...
D’où Hérold Pradieu-Israel, réalisateur du film, explore mille et un scénarios exhibant la fragilité de certains aspects de notre société et l'aboutissement de cette aventure : enfant-mère, grossesse précoce, femme sans métier etc.
 
Aujourd’hui, mis à part l'absence et la fermeture des salles cinématographiques, les failles qualitatives et quantitatives des films haïtiens sont des problèmes majeurs à résoudre à tous les points de vue. Le phénomène bootleg et la timidité des sponsors potentiels rendent la tâche d’autant plus difficile. Cependant malgré tout, le cinéma vraisemblable tente de se relever. Et KULTURMAX n’est pas la seule production audiovisuelle à espérer la renaissance de ce pilier divertissant et éducatif. D’ailleurs un grand nombre de médias, de productions, d’acteurs, de cameramen, d’apprentis et autres souhaitent le retour éminent du cinéma haïtien. Mais hélas ! Très peu sont capables de faire des sacrifices, voire courir de risques.
 
Dimitry Nader Orisma

Steeve Valcourt prépare une « Révolution »

Cela fait un bail depuis qu’une neige sabbatique congèle la carrière artistique de Steeve Valcourt. Chanteur, compositeur, réalisateur et producteur musical, le fils du troubadour Boulo Valcourt ne cesse de faire le coq-à-l’âne dans le show-biz haïtien. Après la dislocation de son groupe Vod’K, l’artiste a récidivé en solo avant sa disparition sur la scène musicale. Plus motivé et mieux préparer, Steeve refait surface avec une production de vidéo, un test pressing muni d’une vidéo et un album en préparation baptisé « Révolution ».
 
 Steeve, évoques nous les motifs de ton silence ?
Je salue Ticket et ses fidèles lecteurs. Après le départ du manager de notre groupe Vod’K, nous étions contraint de suspendre avec les activités du groupe. Ne voulant rester incognito, j’ai laissé le pays pour entreprendre des études en vidéographie. C’était en 2008 à New York, plus précisément à Long Island University. A présent j’ai mon diplôme et je suis revenu sur ma terre natale pour offrir mes services dans le domaine de la vidéographie. Le public peut témoigner qu’il y a pas mal de vidéos qui passent sur le petit écran avec la signature du staff que je dirige, Valcourt Production.
La mode de vie des sinistrés dans les camps m’a appris bien des choses. Avec Jonas Atis, j’ai mis sur pieds une ambiance qui consistait à jouer de la musique dans divers camps. Cela aidait à mieux se détendre et à chasser le stress post-traumatique qu’a engendré le séisme. Est-ce pour cela que Jonas Atis et moi avions réalisé une musique intitulée « Nwèl lari a ». Beaucoup de scène ont été tournées dans les rues.
L’année dernière j’ai sorti la vidéo du morceau « Nou pap lage ». C’était ma façon de prodiguer des conseils à toute la nation haïtienne.

Des études en vidéographie oui, et ta carrière musicale ?
En ce qui à trait à mes projets artistiques, je travail sur mon album solo « Révolution ». Le disque est fin prêt mais je suis en quête d’un bon producteur et d’un manager. Ce ne sera pas une mince affaire parce que la situation actuelle du pays laisse entendre que les investisseurs culturels ont désisté. Après la dislocation de mon groupe Vod’K, j’ai opté de faire cavalier seul dans la musique. Je trouve que c’est plus facile à gérer.  Pour capter l’attention du public, je ferai feu de tout bois. J’ai un test pressing et une vidéo en rotation. Je compte sortir un autre test pressing. C’est vraiment important. J’avais dit qu’une fois de retour je me livrerai à fond à la musique alors, je suis là. Et maintenant, c’est du sérieux. 

Qu’est ce qui constitue les bases de relance de ta carrière ?
Je suis optimiste et formel. Compte tenu de la réalité quotidienne, je m’engage davantage dans la promotion de Valcourt Production qui produit des clips. Cela n’insinue pas que je néglige ma carrière solo pour autant. J’ai déjà un nom qui long dans l’industrie musicale haïtienne. Bien que je ne sois pas au même niveau que mon père mais je compte énormément sur mon potentiel et mon talent de musicien. Je connais notre industrie musicale et j’ai ce qu’il faut pour atteindre le top. Il suffit que je m’adonne entièrement à ma passion. Je ne suis ni docteur, ni ingénieur ou autre, mais je suis un artiste qui consacre son talent au service de la population. C’est mon crédo.

Parle-nous de cet album !
Jusqu’à date, son titre reste « Révolution ». Sur ce disque, les mélomanes retrouveront une variété de styles musicaux tels : Hip-Hop, Raggea, Zouk, Dance hall, compas et autres. Treize musiques sont déjà prêtes mais j’aimerais bien en ajouter quelques une. Une révolution psychologique a tout changé en moi et j’espère que ce sera idem pour tous ceux et toutes celles qui écouteront ma « Révolution ». Le pays a besoin que nous le gardons propre, que nous ayons une autre manière de concevoir la vie et que nous travaillons pour de meilleurs lendemains. C’est de cette « Révolution » que je parle. La sécheresse, la promiscuité dans laquelle nous vivons, les politiciens et la politique de ce pays, les ONG’s, notre mendicité envers l’international et j’en passe, m’énervent. Je me sens révolté de tout cela et j’aimerais que mes frères de race soient révoltés afin de parvenir à une « Révolution », à un important changement pour le bien de notre Haïti.  
Parfois je me sers de l’humour pour faire passer le message. Cela marchera mieux que les autres manières de véhiculer un message parce que les gens aiment l’humour et la bonne plaisanterie, me dis-je. Ma composition intitulée « Antre nan wonn nan» va sur cette ligne. Quotidiennement, je côtois des gens et notre vécu engendre de nouvelles idées dans ma boite crânienne. « Nou pap lage » est le test pressing mais c’est le clip du morceau « antre nan wonn nan » qui sortira sous peu.

Un message?
Avant de conclure, je veux confier que je n’ai pas encore trouvé de producteur pour mon album. Je profite de cet entretien pour informer que je suis disponible aux numéros suivant : (509) 34 35 73 92 et (509) 37 71 41 01. Si quelqu’un serait intéressé par mon album, qu’il n’hésite pas à me contacter. Idem pour les sponsors puisque ceux dont j’ai fait part de l’idée de ma « Révolution » ne m’ont pas donné signe de vie. J’aimerais que mon album soit écouté par tous, qu’il apporte les conseils et le message idéal pour faire bouger les choses.
Personnellement, je clarifie que mon absence n’était pas ma retraite. Il le fallait. Je suis de retour et je ne délaisserai plus mon public. 
On peut s’enrichir en empruntant les couloirs que la culture nous offre alors, ne négligeons pas ces atouts, non plus nos jeunes talents. J’aimerais que la nation haïtienne continue de faire preuve de courage. On a vécu le pire alors et ce n’est pas le moment de baisser les bras.
 
Propos recueillis par Wendy Simon

Wyclef sort un single pour supporter Martelly

Notre méga star internationale Wyclef Jean, vient de sortir un single pour soutenir le candidat à la Présidence Joseph Michel Martelly. Intitulée « Repons Peyizan » Martelly 2011, durant les minutes que durent cette musique, Wyclef n’a pas mâché ses mots pour exprimer ses ressentiments. 
Il déclare que ni Barikad Crew, ni Izolan, pas même l’ange Gabriel ne peut rien pour la rivale de Martelly. Bref, qu’il n’y a rien qui puisse aider la candidate de RDNP à trôner à la haute magistrature du pays.
Des fragments du discours de Michel Martelly, extraits lors du dernier débat de GIAP qui l’opposait à sa rivale, ont été insérés sur ce morceau. A l’instar d’une interview, à chaque question que pose Wyclef surgit une réponse de Martelly (Parcelles de son discours).   
Pour ne rien laisser au hasard, Wyclef brosse son éviction à la course électorale, établit des parallèles entre l’ancien candidat Dumarsais Siméus et lui, parle du Roi David et autres.
Il demande au peuple de voter en foule pour éviter les éventuelles fraudes lors des prochaines élections.
Après son exclusion dans la course électorale Wyclef Jean a composé une musique satirique qui place le CEP dans sa ligne de mire; pour soutenir son ami Joseph Michel Martelly il vient de composer « Repons Peyizan » Martelly 2011 ; le résultat des prochaines élections présage surement une nouvelle composition de ce dernier.
La musique et sa vidéo sont déjà disponibles sur le site YouTube.
 
Wendy Simon

Haïti / Carnaval 2011

Le carnaval 2011 s’est révélé une réussite malgré tout …
Photo : Pierre Richard Chéry

Rap N' Family pap « Bwè sa » !

« Bwè sa », titre de la méringue carnavalesque du groupe Rap N Family, se veut une musique engagée. Une méringue qui dénonce les problèmes du pays et qui permet au groupe de montrer combien ils détestent la situation actuelle du pays. L'insécurité, les sinistrés, les routes fissurées, les prix de nos produits qui s'en vont croissant et autres représentent la coupe à laquelle les rappeurs du groupe ne veulent plus boire. Ils se sentent concernés par tout cela et refusent de rester incognito durant la période carnavalesque.
Sous l'expertise de Knaggs, « Bwè sa » a été enregistré à Solèy Sound Recordz. L'idée de cette méringue leur est venue face à la passivité des dirigeants suite à l'évènement du 12 janvier 2010.
« Il est impératif de participer au carnaval. Après le séisme, tant bien que mal, les gens ont vaqué à toutes leurs activités. Ils mangent, vont aux clubs, dans des soirées, se marient et travaillent normalement. Alors, pourquoi pas le carnaval ? En plus, c'est le moment idéal de dire ce que l'on ressent, de conseiller les autres et de s'amuser. Il n'y a aucun mal à y participer. Malgré notre travail silencieux, Rap N Family opte pour la positivité. Nous avions perdu le carnaval de l'année dernière et c'est le moment de nous rattraper. Que les gens écoutent notre méringue et ils verront de quoi on parle », a renforcé le rappeur Junior Classic.
La vidéo de leur méringue « Bwè sa » devait sortir également. Musicalement, Rap N Family encourage la production nationale et demande aux haïtiens d'en faire autant. Ces derniers espèrent que le message de « Bwè sa » passera.
Côté projet, après le carnaval, Rap N Family sortira le clip de son track « Pwodiksyon nasyonal » et débutera sa tournée.
Actuellement composé de Junior Classic (Robert Jr Volcy), Tchak (Gilles Max Gregory), P n Fresh (Paraison Noé), Mr Papè Chay (Christin Désir), Steve Keed (Stevenson Jean-Baptiste), et Easily (Théodore Dagobert), Rap N Family travaille pour retrouver sa place dans le coeur des adeptes du Rap. Espérons qu'ils y parviendront.

Wendy Simon

Fatal clame "son nom"

Après la sortie de : « Jwèt la cho nan men w' » de Pikan, « Fè l' ankò » de big Jim, « Men mwen » de Masta Preacha, « M se mezi boud* » de Toppy X, l'album « Kenbe m' si w' kapab » de Dug-G et autres, c'est au tour du rappeur Fatal parmi les membres de Rockfam de remplir la vase de cette tendance avec un track solo.
Intitulé « Kijan m' rele ? », la totalité de ce track a été cuisinée dans les chaudières du studio Solèy Sound System sous l'expertise du beatmaker Knaggs. Cette musique devait figurer sur l'album « 12 Plombs » de RockFam, vu que le laser n'a jamais vu le jour, Fatal a décidé de ne pas laisser périr son solo.
Le rappeur nous confie que « Kijan m' rele » traite de sa personne qui, à cause de sa timidité et de sa modestie, l'a jeté dans la pénombre de la scène musicale. « Kijan m' rele » est encore une façon de montrer que le rappeur Fatal a plus d'une corde à son arc.
Bien que le morceau « Kijan m' rele » soit encore inconnu de plus d'un, Fatal nous rassure qu'il reçoit des compliments de la part de ceux qui l'ont entendu.
Pour mieux promouvoir « Kijan m' rele ? », Fatal imprimera près de 300 disques afin de les distribuer dans toutes les stations radiophoniques nationales et internationales. L'éventuelle sortie de la vidéo « Kijan m' rele » dépend de la disponibilité de Abdias Laguerre.
Qui est Fatal ?
Né, Joseph Shiler, le 14 juin 1979 à Port-de-Paix, l'enfance de Fatal a été cicatrisée par le travail de ses prédécesseurs rappeurs. Etudiant à l'Uniqua de 2002 à 2006, son engagement avec son groupe RockFam ne lui a pas laissé le temps d'avoir son diplôme d'ingénieur en informatique. Orphelin de père, Shiler n'a pas encore d'enfants mais vit le parfait amour avec sa copine.
Autre que le support de sa petite amie, son son seul gagne-pain reste le rap. Avant, sa mère supportait le poids de cette croix mais sa vieillesse l'a contraint à continuer.
Shiler a.k.a Fatal n'est pas à la genèse de son potentiel d'artiste en solo, car il a collaboré avec des groupes de Cité Soleil, de Pélé Simon, pour ne citer que ceux-là.
Son rêve le plus cher est de voir son groupe RockFam prendre un autre niveau et toucher des zones telles l'Europe, l'Afrique et autres.
« Les rappeurs de ne doivent pas baisser les bras, ils doivent se battre afin d'assurer la survie de la tendance. Bien qu'il existe des contentieux entre beaucoup de groupes rap, mais toutes les formations rap et tous les rappeurs se battent pour la même cause. Alors, ne laissez pas le rap devenir la risée des autres tendances», a conseillé Joseph Shiler dit Fatal.



Wendy Simon

2e Mixtape pour Aton

Le jeune rappeur et producteur musical Anthony Louis-Jeune dit Aton, annonce la sortie de 2e volume de son mixtape Envazyon. Déjà en préparation, si tout se passe sans bien et à défaut d'impondérables, le mixtape sera disponible pour les grandes vacances d'été, nous confie Aton.
Dans le cas contraire, les mordus du rap devront patienter. Quoique bien décidé, Aton a poursuivi que si les roues du mixtape heurtent à des problèmes, il remettra sa sortie pour la fin de l'année.
D'une production signée Envazyon Records et Wave Master, le 2e volet du mixtape comportera un minimum de 12 morceaux. Toujours selon le géniteur du mixtape, en l'occurrence Aton, plus de $ 15.000 US ont été injectés pour la matérialisation de ce projet. Le tout sera enregistré au studio Wave Master Records.
La liste définitive des artistes qui y participeront n'est pas tout à fait prête. Outre les stars qui ont contribué à la réalisation du 1er mixtape, une poignée d'autres artistes grifferont le 2e mixtape de leur produit.
" L'objectif de ce mixtape est de permettre au rap local de gravir les échelons de l'international et de devenir meilleur qu'avant", explique Aton.
Le dessinateur rappeur espère satisfaire les mélomanes avec le contenu de l'album. Ensuite, il souhaite que son mixtape se fasse le tremplin idéal qui permettra aux artistes qui y ont participé de trouver des gigs à l'étranger.
Contrairement au 1er volume du mixtape, l'idée de vidéocliper des morceaux tourne en boucle dans la tête d'Aton et ce dernier dit remuer ciel et terre pour parvenir à ses fins.
Pour avoir une idée de ce que comportera le mixtape, Aton invite tout un chacun à visiter le site le site « kisakihiphop.com » pour goûter au morceau « Nou bezwen » qui figurera sur le disque.

Wendy Simon