2e édition du Concours de Discours diplomatiques

L’Action haïtienne pour les Nations Unies (AHNU) et la compagnie haïtienne de production et de promotion (INDEX) ont lancé le lundi 12 septembre 2011 la deuxième édition du Concours de Discours Diplomatiques. Une activité intellectuelle qui rentre dans le cadre de la promotion de la négociation dans le processus de développement et de stabilisation d’Haïti. Écoliers, étudiants et professionnels âgés entre 16 et 24 ans sont attendus à cet événement qui se tiendra cette année du 1er au 17 octobre 2011 à Lucky Plaza International.

Sous les thèmes : « Reconstruire Haïti : un défi qui remonte plus loin que le 12 janvier 2010. Aujourd’hui, comment y parvenir ? » et « Que pensez-vous de l’implication des médias et des réseaux sociaux dans l’expansion des différents mouvements de masse caractérisant le Printemps Arabe? », la nouvelle édition du Concours de Discours Diplomatiques vise l’intégration des jeunes haïtiens dans le processus de reconstruction d’Haïti et leur participation continue dans les activités éducatives et démocratiques. Postulants venus d’horizons divers auront à débattre des thèmes sur l’éducation, l’intégration sociale, patrimoine culturelle etc. Ils seront orientés vers la manifestation pacifique et discursive de leurs intérêts et de leur position sur les sujets nationaux et internationaux. D’où ces jeunes contribueront à la naissance d’une nouvelle classe de leaders et penseurs, actifs et progressistes, bien imbu de l’importance de la coopération internationale, de la négociation et du compromis.

A l’issu du concours, trois (3) favoris bénéficieront des bourses de participation pour la Conférence Internationale des Amériques (CILA 2011), la plus grande Simulation des Nations Unies jamais réalisée sur le continent américain. Cette conférence annuellement organisée par l’Association Dominicaine des Nations unies (ANU-RD) et la Fondation Globale pour la Démocratie et le Développement (FUNGLODE /GFDD) se déroulera cette année du 26 au 30 octobre à Hard Rock (Punta Cana), en République Dominicaine. Elle accueille plus de mille cinq cents (1.500) jeunes et fait partie des centaines de conférences de simulations des Nations Unies organisées actuellement partout dans le monde, sous l’égide de la Fédération Mondiale des Associations des Nations unies (FMANU).

Selon Paul Villefranche, l’un des membres organisateurs du Concours de Discours Diplomatiques, cette compétition permettra, entre autres de sélectionner les meilleurs jeunes Ambassadeurs parmi les participants qui auront à représenter dignement leur pays à cette conférence internationale à laquelle des délégations de jeunes venus de l’Amérique latine et d’autres pays du monde y seront dans l’objectif de discuter des différents problèmes mondiaux pour en trouver des solutions.
Dorénavant, invitation est faite aux parents et au grand public d’encourager les jeunes à se faire valoir à travers ce concours qui sera réalisé en partenariat avec la Radio Télé Éclair.  Pour s’inscrire et avoir de plus amples informations les intéressés sont priés de passer au local de l’AHNU, sis au Complexe Galleria, angle rues lambert et Aubran,  et à la Radio Télé Éclair.

 Dimitry Nader Orisma

Destinée Regagne les ondes

La TNH (Télévision Nationale d’Haïti), une fois de plus, renoue avec la tradition de feuilletons aux couleurs locales. Après plus d’une année de suspension, « Destinée », la série de Véronique Cadet et de Rebrande Richard, est revenue sur le petit écran avec la seconde partie du script le jeudi 15 septembre 2011. Brièvement, Gérald Delpons, l’un des piliers de cette initiative, fait le point.

Avant tout, révèle-nous les motifs qui ont interrompu la diffusion de « Destinée » ?
Le projet du feuilleton « Destinée » a été confronté à d’énormes difficultés suite au passage du séisme. Pour de multiples raisons, le chaos qui a suivi la catastrophe nous avait éloignés les uns des autres, que ce soient acteurs, membres du staff technique ou de la logistique. Certains s’étaient retirés de la capitale, et d’autres préoccupés par les exigences d’un nouvel emploi. D’autant plus que nos sponsors ne priorisaient pas de tels projets en la circonstance. Donc, impuissants, on a dû surseoir la diffusion du feuilleton.

En ce qui concerne le retour du feuilleton sur les ondes, y a-t-il de grands changements ?
Il n’y a pas de grands changements, sinon l’intégration de nouveaux acteurs, qui sont pour la plupart de jeunes talents du milieu cinématographique. Puis le staff management, qui a atteint un niveau de professionnalisme beaucoup plus avancé. Toutefois, il faut souligner certains d’entre nos acteurs sont substitués à cause de leur non disponibilité.

Pour le relancement, qu’est-ce qui pourrait motiver quelqu’un à s’abonner à « Destinée » ?
Pour relancer la seconde moitié du feuilleton, on a commencé à rediffuser quelques séquences de la série depuis deux semaines à l’avance, question de permettre aux téléspectateurs de revivre les derniers épisodes. A compter de 9h p.m., les super-branchés de la TNH auront l’occasion de se remettre à la détente et la bonne humeur régulièrement tous les jeudis, et les dimanches à partir de 3h p.m. Côté intrigue, de nouvelles aventures amoureuses émoustilleront les sens des fans de séries télévisées, et le scénario se révèlera beaucoup plus intéressant et captivant. En somme, chacun pourra y retrouver un angle qui lui plaît.

Un message à cette occasion ?
Personnellement, je pense que l’heure est venue d’accorder enfin la primauté à la jeunesse. Les dirigeants haïtiens se doivent d’éduquer les jeunes, les encadrer et les inculquer tout ce qu’il y a de bon pour un avenir meilleur. Il faut que les promesses prennent vie dans la réalité. Donc, on doit exploiter à bon escient les valeurs haïtiennes si on veut réellement rebâtir un nouveau pays.

  Dimitry Nader Orisma




                                                                                             

" Chante Mizik Micky " fait honneur au compas

Jn Toussaint Frantz, présentateur de l'émission
Les éliminatoires de la première édition du concours télévisé « Chante Mizik » est à son terme. Cette compétition organisée depuis tantôt cinq mois sur la chaine 64 autour des chansons de « Sweet Micky » a décelé beaucoup de talents. Six (6) postulants sur trois cent vingt-cinq (325) sont retenus pour la phase finale qui se disputera sur les planches de Le Vilatte ce samedi 3 septembre à partir de 7h P.M. Le temps d’un entretien avec Ticket, Jn Toussaint Frantz, présentateur de cette émission apporte de plus amples informations sur cette initiative de Tele Kreyòl.

Avant tout, présente-nous brièvement « Chante Mizik » ?
Sans faire de détours, « Chante Mizik » autrement appelé « Chante Mizik Micky » pour cette édition, est un concours de chant qui met en valeur les jeunes talents à travers la musique compas. A l’initiative du PDG de Tele Kreyòl, Joseph Roussel Bissereth, communément appelé (Pachou Publicité), on a saisi l’opportunité en avril dernier pour lancer ce projet culturel et honorer du coup le passage de Michel Joseph Martelly de la présidence du compas à celle du pays. Contrairement aux autres concours de chant, « Chante Mizik » exclut toutes autres tendances, pour valoriser uniquement le compas. Mis à part les interprétations, les critères de sélection recommandent aux candidats de mettre en évidence toute leur originalité.

Quels sont les objectifs visés par ce concours ?
On voulait apporter quelque chose de nouveau dans le milieu artistique. Après maintes réflexions, on avait jugé bon d’organiser un concours de talent qui mettrait l’emphase sur la musique locale, le compas. Étant donné que « Sweet Micky » jusqu’alors demeure l’une des icones de cette tendance, donc on n’y a pas été allé par quatre chemins. En dépit de la personne immorale dont-il  fait l’objet, on l’a choisi, parce qu’on voulait que la jeunesse exploite ce qu’il y avait de bon en lui. Reprendre le côté positif de ses compositions musicales. Et jusqu’à présent, ça marche bien.

Explique-nous comment a déroulé le processus de sélection des finalistes ?
Les six finalistes
Pour parvenir à la phase finale, la prestation de chaque postulant a été évaluée aux éliminatoires par un jury composé de Ronald Lebeau, Rénald Dimanche et du PDG de ladite station. Agés entre 20 à 30 ans, six finalistes se sont distingués par leurs talents d’interprétation et présence scénique parmi les trois cent trente-cinq (325) concurrents qui ont emboité le pas. Ils s’identifient en effet aux numéros suivants : Jean Kerby (007), Jn Condo (024), Vilbrun James (049), Abdias Pierre (053), Jean Ronald Davilus (073) et Bonange Angelo (099). Tels sont ceux qui ont su tirer leur épingle du jeu en interprétant respectivement : « Mwen pap divòse », « Bare Volè », « Tout se Mateli », « Yon ti moral », « Le nord » et « Dènye okazyon ». Tous des titres à succès tirés du répertoire musical de Sweet Micky.

Parle-nous un peu de la finale prévu pour ce samedi ?
La grande finale sera transmise en direct sur les ondes de la TNH, Télé Indigène, Radio One et Tele Kreyòl. Pour toute participation à ce rendez-vous, il suffit d’appeler au (+509 3858-6565) pour réservation. A compter de maintenant, le grand public peut voter les finalistes favoris à partir d’un téléphone Digicel, en envoyant un SMS avec le numéro de vote du postulant, au (6464).
Côté jury, Képler Yacinthe, directeur de production à la TNH, et Kelly Jean Damus, professeur à l’ENARTS, substitueront Joseph Roussel Bissereth et Renald Dimanche lors de la finale. Dorénavant, on remercie les partenaires, supporteurs et tous ceux qui ont rendu possible cette activité : Sun auto, Euro Ceram, Tel Info, Access Haiti, Pachou Publicité, Ninocell, Bollo, Haiti Média Tech, Diri Rico, TNH, Trip TV, Radio One … Ensuite on sollicite la participation de tout un chacun dans le processus de délibération du vainqueur.

Dimitry Nader Orisma

7e édition du Festival de la Rivière de Cavaillon

Suivant la tradition de la zone, le festival de la rivière de la commune de Cavaillon se déroulera sur son terrain habituel du 2 au 4 septembre prochain. Une 7e édition qui promet d’être bien meilleure que les précédentes. Cette année, le festival a été lancé dans une politique de désenclavement culturel qui permettra à tout un chacun de découvrir Cavaillon dans sa totalité : son paysage, sa culture, ses habitants,  sa production, les talents de zone, etc.

Côté innovation, contrairement aux années précédentes, la programmation du festival a eu de petites modifications telles : une conférence-débat, une foire gastronomique, des conseils évangéliques, une animation socioculturelle, y compris les visites et découvertes des sites naturels et historiques de la zone. Selon Michelet Eligène, l’un des responsables du staff organisateur, les principaux groupes et artistes qui y performeront sont : Kreyòl La, Jean Roosevelt Jean, Nou Krezi, Mikaben, REL Zantray, Love compas, Defi Mizik, V-Tivè et les groupes traditionnels.

Supporté par la Fokal, la Digicel, le ministère de la Culture et de la Communication, Diri Mega, la Caribbean T-shirt, le Resto Kay Madan Alfred, le festival de la rivière de Cavaillon doit son existence à l’Association Haïtienne des Etudiants de Cavaillon (AHECA). Le budget de cette 7e édition avoisine les 3 millions de gourdes. « Pour l’instant, le comité ne dispose que de 37% du montant », nous a confié Michelet.

Les partenaires de ce festival, particulièrement Marie Laurence Jocelyn Lassègue, et l’association organisatrice AHECA souhaitent la participation massive du public, une meilleure vente pour les commerçants de la zone, sans oublier la sensibilisation des Cavallonais contre les maladies contagieuses et les IST. Ils souhaitent que les artistes et groupes qui joueront au festival donnent le meilleur d’eux-mêmes. 

Wendy Simon

Dayana Mercier : The crazy teen

A 17 ans, Dayana Mercier prend son élan avec « Crazy Teens. » Un vidéoclip exceptionnel qui marque son entrée en grande pompe sur la scène musicale pour la saison estivale. Figurant dans plusieurs spots publicitaires à succès, elle est également complice du jury de l’émission « Soleil d’Été » cette année. Autant dire, son talent, son enthousiasme et ses ambitions se font de plus en plus remarquer. Résolue à faire face à toutes les épreuves, ce jeune talent apporte un nouveau souffle aux valeurs haïtiennes. Ticket lève le voile sur Dayana Mercier, une nouvelle voix qui bouge au feu de la musique.

Chanteuse, danseuse, pianiste et actrice, Dayana avant tout est une passionnée de la musique. Née à Port-au-Prince le 9 novembre 1993, elle débute ses études classiques au Cours Privé Marie-Christine Loubeau, avant de les poursuivre au Collège Antillais et au Morning Star. Jusqu’à date, elle a toujours été une élève brillante, et entamera des études en droit très prochainement.

De son vrai nom Dayana-Hansia Mercier, cette native du scorpion s’attache à la musique dès son plus jeune âge. En famille, entre amis et dans des mini-spectacles, elle ne rate jamais l’occasion de se faire valoir à travers des chansons et des tours de chorégraphie.

Pour enrichir son répertoire et consolider ses intérêts pour la musique, Dayana, à partir du chant, a développé d’autres talents. Parmi lesquels la rédaction et la composition de ses chansons. Bien qu’elle ait composé son premier texte musical, « Mwen renmen Ayiti », à l’âge de sept (7) ans, au fil du temps, elle a écrit plus d’une dizaine de morceaux, dont « l’amitié », qui est l’une de ses pièces musicales la plus largement diffusée.

Au niveau de sa performance, notez que Dayana n’est pas à son coup d’essai. Elle a déjà foulé beaucoup de scènes et participé à multiples programmations culturelles. Aux mois de novembre et de décembre 2004, elle a performé respectivement à Musique en Folie et à la foire de Sun Auto. En 2008, elle a brillé aux côtés des grands à Christmas With the Stars. En novembre 2010, à Mango’s Lounge, elle partagé la scène avec Tifane et Dj Hot. Elle a participé à des fêtes privées de la Unibank et de la BUH, et a également pris part à des émissions télé :  Caroussel, Miss Vidéomax et Soleil d’Été …  

A 15 ans, sa mère l’inscrit au « World Championship Performing of Arts » dans la catégorie junior. Éprise et motivée, à ce grand championnat d’Hollywood, elle a interprété « The Greatest Love », un RnB bien particulier de Withney Houston, et « Amazing Grace », une ode évangélique. Pour sa première participation à un pareil concours de talent, elle s’était débrouillée pour faire la différence. Ce qui lui a valu une médaille d’argent en 2007. 

Si au tout début l’interprète de « Crazy teens » ne chantait que du RnB, ce n’est pas qu’elle n’était pas intéressée aux autres tendances musicales. Dayana n’avait pas fini d’éveiller son sens musical et ses atouts tout simplement. Mais avec le temps, elle a élargi son champ de vision et se laisse influencer par la musique populaire d’aujourd’hui. Ce n’est pas qu’elle n’apprécie pas le compas pour autant : « J’aime le compas, c’est la chanson de mon pays, mais à côté du compas, du zouk et du racine que nous dansons tous les jours, j’apporte un nouveau style avec le techno et le pop », dit-elle. En plus, elle se sent mieux dans la peau de Rihanna et Beyonce, qui sont ses stars préférées.

Mis à part ses ambitions artistiques, la chanteuse accorde une grande importance aux œuvres caritatives et humanitaires. Pour la rentrée des classes, elle envisage d’aider les enfants démunis de la zone métropolitaine au niveau scolaire. En dépit de ses maigres moyens, elle souhaite pouvoir distribuer des fournitures classiques à certains parents en difficulté d’envoyer leurs enfants à l’école : « Ainsi, j’encouragerai les jeunes à poursuivre leurs études, et à se batte pour un avenir meilleur » promet Dayana qui se veut une actrice dans la promotion de l’éducation, la réhabilitation des tissus sociaux, et le respect des droits juvéniles.

La musique en héritage
Ce n’est pas au hasard que Dayana, fille du keyboardiste notoire Hantz Mercier, se retrouve aujourd’hui dans les sillages de la musique. C’est un destin tracé, paraît-il. Une succession artistique qu’elle jouit de son père sans nul doute. Quand on est né dans une famille de musiciens, et qu’on a grandi au milieu de la musique distillée par ses aînés, le destin vraisemblablement ne nous laisse pas beaucoup le choix.
En tout cas, de son enfance dorée à sa majorité qu’elle atteindra en novembre prochain, Dayana a toujours accordé une primauté presque absolue à la musique. « J’ai toujours été chanteuse, du plus loin que je me souvienne. A 7 ans, je commençais déjà à participer à des spectacles », raconte-t-elle. Cependant ses parents n’envisageaient pas qu’elle devienne chanteuse ou fasse  partie de quoi que ce soit ayant rapport  avec la musique, de peur de ne pas compromette son avenir. « Il n’est pas question que Dayana fasse de la musique », rétorquent-ils de temps à autre. Ses études, à tout prix, devaient prendre le dessus. C’était assez logique, pour elle qui voulait rester sur la bonne voie, de tirer un trait sur la musique. Pourtant, ce n’était pas une décision facile à prendre. Car à la maison, en voiture et presque partout, elle aura tout fait en vain pour se passer de la musique.

Naturellement, pour redonner sens à l’adage « bon sang ne ment pas », elle n’a pas tardé à revenir sur ses pas. Et ses parents ont finalement compris qu’ils ne pourraient pas la dissuader de lâcher la musique. C’est un héritage artistique. Une transmission de caractère héréditaire. « Je suis fière d’avoir hérité de mon père cet engouement musical et un sens de l’art très avancé », nous dit Dayana.

En marge de la sortie de son premier opus pour les prochains mois, Dayana travaille régulièrement en studio ces derniers temps. Elle nous concocte une nouvelle chanson dont le titre n’a pas encore été révélé.  Notons que son album sera imprégné de diverses tendances musicales et sera en anglais, en français et en créole.
  
« Crazy Teens » 
Enregistré au studio Wave Master, « Crazy Teens » est une composition musicale de Dayana Mercier, interprétée sur un beat de T-Ansyto, son frère aîné. Ce vidéoclip sorti en juillet dernier est une réalisation de Réginald Georges faite aux studios de Mage Entertainment.

Conçue sur air de techno dans un beau décor artistique aux couleurs vives, « Crazy Teens » est un mélange de folle ambiance, de danse et de gaieté. Le texte musical en anglais met en relief « la jeunesse en folie ». Une jeunesse qui se réjouit et se défoule dans une atmosphère de fête.

Pour le tournage du clip, Dayana et son équipe ont consenti d’énormes sacrifices. Ils ont du passer trois mois environ à des séances de répétition afin de pouvoir mettre au point la chanson, le concept, les chorégraphies, les expressions de visage et tout le reste.

Dimitry Nader Orisma